L’épidémie du coronavirus nous contraint au confinement ! Pour casser l’isolement, partager notre quotidien, renforcer nos liens nous lançons un journal participatif ouvert à tous : « Le Bateau Ivre éphémère ». Que vous soyez seul ou en famille, petits ou grands, nos pages virtuelles vous sont ouvertes. Tout peut nous intéresser, vous intéresser : vos humeurs, vos coups de cœur, vos billets d’humour, les dessins du petit dernier, les recettes de mamie pour survivre, des poèmes, des photos,
des astuces pour occuper nos petits anges, des courts récits, des exercices à faire pour garder la forme …
C’est très simple il vous suffira d’envoyer vos contributions, sous la forme d’une pièce jointe à :
Vous pourrez signer de votre nom, ou d’un pseudo, comme il vous plaira.
Carnaval
Certains veulent te proscrire
Cécile va s’en nourrir.
Sur le papier, elle esquisse un sourire,
Accouche d’un concept et d’un choix qui se mire.
Cascade de couleurs
Pour notre plus grand bonheur.
Carnaval
Tu as notre aval.
Carnaval
Tu ouvres ton bal !
Avec toi, tout devient ludique !
Carnaval,
En ces temps dramatiques
Tu te piques d’une éthique,
Le sens artistique, un lien féerique !
Isabelle (kil /02/2021)
Inspirée par un dessin de Cécile Garonnat
Je ne l'avais pas remarqué tant il est discret , c'est Catherine D. qui me l'a signalé, le fuligule morillon navigue
de concert avec les colverts... Enfin pas trop près,
monsieur en habit noir, sticker blanc sur les flancs, dessus du
bec bleu-vert, n'aime pas la proximité.et se tient à
l'écart.
Il est difficile à photographier car le plus
souvent il se trouve en face de la rive où vous le guettez.
Ou bien s'il est en appétit, il est sous la surface et de sa
présence vous ne verrez que des jolis ronds dans l'eau. car c'est
un canard plongeur.
II reste sous l'eau un temps incroyable, réapparaît plus loin que
l'endroit où vous l'attendiez., et replonge de nouveau les
délicieux mollusques du fond sont irrésistibles !
Aucune chance de le voir sur la berge quémander un
bout de pain, de mouche, ou de vermisseau, monsieur applique de manière
stricte les gestes barrières ... ii respecte les distances, à
défaut de porter le masque.
Bernard Marel
Métamorphose
En ces temps si moroses,
Je désire m’investir
Alors, amis, oui, je me pose
Dans ce temps de métamorphose !
Rencontre sur mon chemin
Une sirène pour destin…
« Petit poisson, » me dit-elle, « avec le Collectif
Tu t’es pris un récif. »
« Entre en toi, en méditation
Dorénavant, tu iras de l’avant
Tu seras un poisson volant. »
Alors s’opère en moi, j’ose
Cela s’impose,
Une bonne dose de métamorphose !
Isabelle (Kil)
Un jour de soleil, vite on en profite ! Le jardin Albert Kahn vient de réouvrir après travaux.
C'est à côté : au 10, rue du Port à Boulogne. Vous
pouvez y aller : en voiture, à bicyclette,
en tram (départ la Défense - arrêt pont de Saint-Cloud)...
Ouverture tous les jours sauf lundi de de 11h à 18h, réservation obligatoire le WE entrée 4€
Le jardin est superbe dépaysement garanti. Si près ... si loin..
Bonjour les lecteurs du Bateau Ivre éphémère. Je vous
propose une recette que vous pourrez faire pour régaler votre famille
le matin du 25 décembre ou à tout autre moment !
Je vous souhaite de passer des fêtes agréables malgré les conditions
très particulières du Noël 2020. Réjouissons-nous de vivre dans un
immeuble où tout le monde se salue, des yeux rieurs dépassant du
masque ! Janine
Ingrédients :
150 g de farine de châtaigne
1 pincée de sel
3 œufs
100 g de beurre mou
110 g de sucre semoule
½ sachet de levure chimique
90 g de raisins secs
25 g de noisettes concassées (que vous pouvez remplacez par des noix)
30 g d’amandes effilées
le zeste d’un citron non traité
un sachet de sucre vanillé
facultatif : 1 c. à s. de rhum.
Préparation :
Préchauffer le four à 180°C.
Travailler le beurre mou avec le sucre.
Ajouter les œufs ; bien mélanger.
Incorporer la farine tamisée, la levure, la pincée de sel et le sucre vanillé.
Ajouter les raisins secs, les noisettes, les amandes effilées puis le zeste de citron.
Beurrer et fariner un moule à manqué ; y verser la pâte.
Enfourner pendant 40 min environ ; vérifier la cuisson du gâteau.
Laisser refroidir avant de déguster. Vous pouvez accompagner ce gâteau d’une boule de glace à la vanille.
Ce soir, je retiens mon souffle
Lumières et paillettes
Arborent un air de fête
Mes yeux s’écarquillent
Vous êtes là sous mes yeux
Jeunes artistes prodiges !!
En secret, un sacré travail de fourmis
Sous les projecteurs, porte ses fruits
Jeunesse,
De tes éclats de malice
Je bois à ton calice...
Et je dévisse !
Pureté,
Tu m’as régénérée
Je me suis sentie libérée !
Cantatrice,
En ce jour de délices
Tu es pour moi force motrice !
Danseurs,
Sur vos ailes magiques
Fougue et discipline.
Merci.Vous m’avez transportée !
Instrumentistes,
Pépites de cette jeunesse
Qui mettent mon cœur en liesse
Merci . Vous m’avez donné tant d’ivresse !
De vous tous, petits cœurs
Je me suis nourrie.
Je suis maintenant ragaillardie
Et je n’ai qu’un mot pour chacun d’entre vous
« Chapeau l’artiste ! »
Isabelle
Kil (décembre 2020)
Lors
de notre marche quotidienne dans le parc nous avons rencontré deux
amies à qui nous avons montré les prunus auxquels nous allons faire nos
dévotions. J'ai donc une identification précise, extraite de
l'encyclopédie universelle des plantes et fleurs de jardin
(Bordas). Il y en a deux en fleurs, dans le jardin de collection,
presque côte à côte, dont un a aussi ses feuilles ce qui le ferait
presque passer inaperçu. Le 3ème est en retrait du plan d'eau, quand on regarde vers la préfecture, bien isolé et bien mis en valeur. Il s'agit du prunus subhirtella autumnalis roseoplena dont
la floraison évolue de l'automne au printemps, avant ou en même temps
que les feuilles. Ce n'est donc pas un effet du réchauffement
climatique, mais bien leur nature qui nous offre ce spectacle. Un peu
comme le jasmin d'hiver qui a commencé à fleurir depuis 15 jours.
Ce jardin nous émerveille, mais quelle ne fut pas notre indignation hier
de voir ce rêve mis à mal par 2 groupes de jeunes ados, traversant les
plates-bandes dans tous les sens sans ménagement aucun pour les fleurs,
jouant à la perche avec les bambous et j'en passe. Mes remarques
n'ayant abouti à rien, j'ai appelé l'accueil et 2 agents sont
arrivés rapidement pour leur faire la leçon (très gentiment d’ailleurs).
Quant au prunus isolé situé près du plan d’eau, il a été purement
et simplement fouetté : résultat des fleurs jonchent le sol avec des
extrémités de 15 à 20cm de long par terre, signature du massacre. Le
séquoia qui se trouve un peu sur son côté gauche a subi un arrachement
de ses branches basses ! laissées en vrac à proximité. Navrant. Je suis
effondrée de constater le manque de respect de ces êtres vivants qui
font notre bonheur. Pour ce 2ème. forfait, dont les
auteurs n'étaient évidemment pas là, j'ai informé 2 agents de
l'entretien des espaces verts qui repartaient dans leur véhicule vers
16h, ils m’ont assurée de la transmission de l'info.
Je voulais écrire quelque chose de plus doux pour le bateau ivre éphémère, mais je suis trop en rage contre ces sauvageons !
Catherine Dubernard
Deux heures de collecte le samedi après- midi !
Merci Anaïs pour cette généreuse initiative.
Brassens et le Gorille
Cécile Garonnat
Après mon arrivée au Liberté, j'avais imprimé le poème d'Eluard et
les paroles de la chanson "ma liberté" chantée par Serge Reggianni (que
j'avais apprises à mon petit-fils) et les avais fixées au mur.
Quelques années plus tard, un de mes fils m'a offert ce livre, le poème "en accordéon" décoré par Fernand Léger.
Depuis, je le laisse sur une petite table dans mon couloir et j'ai enlevé les feuilles imprimées!
Nicole Vermorel
Profitant des "3h 20 km", j'ai pu enfin me rendre au Parc voir ce fameux carolin.
En fin d'après-midi les reflets dans l'eau étaient superbes et le carolin au rendez-vous.
Valentine
Plus de 43 ans de voisinage, sa présence et celle du RER ont
été à l’origine de notre venue au Liberté. Au fil des ans nous avons
connu : les arbres chétifs en devenir, l’éphémère
bassin à maquettes, la disparition soudaine du lac avalé par un je ne
sais quoi tapit sous sa surface, mais aussi les jeux, les courses
de nos enfants, les premiers pas des petits enfants.
En plus de 40 ans il est devenu magnifique, je ne m’en lasse pas et
mesure la chance de l’avoir sous mes fenêtres. Je l’ai
arpenté en long en large en connaît tous les recoins et pourtant c’est
un plaisir renouvelé de le retrouver chaque jour du confinement.
Avez-vous remarqué les changements dans notre libre volière ?
Des nouveaux venus :
un superbe canard carolin, hélas sans caroline, l’Acri devrait lui offrir une compagne !
deux juvéniles oies grises, très distinguées, une traîne un peu la patte,
les mouettes , la rieuse chère à Gaston, en livrée d’hiver sans
capuchon noir, mais aussi quelques-unes à
bec et pattes jaunes.
Des fidèles :
les colverts (2 ou 3 bizarres, albinos ?) et leurs canes
les cygnes, les foulques, les poules d’eau, le héron cendré (en touriste
pressé), 2 perruches vertes (au jardin de collection), 30 bernaches
crotteuses , et Caroline et Coco les placides et inséparables oies , une
blanche, une grise si appétissantes qu’on craint qu’elles ne passent le
premier Janvier.
Saurez-vous les reconnaître dans les photos jointes ? Bernard Marel
Connaissez-vous Anaïs ?
Elle habite au 34, vous l’avez sûrement rencontrée car c’est elle qui
anime l’atelier danse ludique, suspendu pour l’instant à cause du
Covid.
Comédienne elle avait, avant le confinement, lancé une première
soirée « plaisir de lire ensemble » ce fut un joli moment de
bonheur partagé, on recommencera !
Aujourd’hui, en liaison avec la Croix Rouge elle propose
de collecter des denrées alimentaires de première nécessité (voir les
affiches dans les ascenseurs).
Elle sera demain samedi 28 novembre entre 15h et 17h dans le hall du 34.
Elle a placé sa table de manière à vous voir arriver, un signe de la
main elle vous ouvre la porte, pas besoin de badge, pratique quand
vos bras sont chargés de boîtes de conserve.
Merci AnaÏs pour cette initiative .
Au vu des premiers dons, la collecte a commencé jeudi, le Liberté peut accoler à son nom : « Solidarité ».
Quelle est la bête qui s’est installée dans le jardin de collection ?
La butte choisie est remarquablement placée, dégagée des buissons et des
plantes, orientée au soleil couchant, à proximité d’un bassin ; à
portée du terrier, la chaleur, l’eau et des provisions ; deux accès
par prudence, sans doute ! Et le calme dès 16h à la fermeture du
jardin ; un paradis animalier...
À quel mammifère attribuer ce terrier ?
Bernardoo
Sur l’Air de Georges Brassens : le Gorille (1953)
T’es ma béquille sur l’air de Gare au gorille
C’est à travers de larges grilles
Que je contemple à l’horizon
Jourd’hui accrochées au balcon
Mes tomates… en intervention !
Premiers frimas à l’horizon
Dames tomates en bataillon
M’ont suggéré d’ chanter’ici
Quand tout vacille, tout s’éparpille :
T’es ma béquille !
Tout à coup ma prison explose
Où vivait ma pensée morose
S’ouvre sur un délire, je suppose
Qu’on avait dû m’en priver autant
Dames tomates en bataillon
Dans un esprit de rébellion
Prétend’nt mûrir à l’unisson
Alors chantons cette chanson
Tout part en vrille !
L’patron de la messagerie
Criait éperdu : « Nom de Nom ! »,
Car ce virus est assommant
Et qu’il fait perdre l’horizon
De déraison ni dérision
Il n’est ici point de question,
Mais de recul à l’unisson
Et de chanter cette chanson
Casse ta coquille !
Dans le salon, vieux polochon
« Tu perds tes plumes à reculons, »
Tapis de plumes dans la brume
Est alors, un bien recyclé.
En clé de sol, mais pas hors sol
Dames tomates, mes associées
M’entraîn(e)nt dans un lieu aéré
Pour souffler et enfin crier :
"A QUAND LA QUILLE "
Et enfin pouvoir se projeter….(chuchoter)
Isabelle
D’après Georges Brassens : le Gorille (1953).
Adaptation des paroles sur le texte de Georges Brassens
Cette poésie chantée s’adresse à tous
les amoureux de Brassens aux jardiniers qui aiment la nature et ou, à
tous ceux qui ont un jardin secret.
Elle peut se réciter, se chanter à capella ou avec un accompagnement musical.
Remerciements à Georges Brassens pour sa défense de la liberté pour sa
musique, son style et son rythme agréable en temps de confinement
En écho à l'ode
aux jardiniers écrite par Isabelle et en remerciement à Pierre le
jardinier, voici la dernière tomate légèrement orangée obtenue sur mon
balcon. Murira-t-elle avant l'hiver ?
Janine
Le thème du n°139 du Bateau Ivre a éveillé en Jean-Yves un souvenir de sa jeunesse estudiantine ; le voici :
Je
n'ai que des souvenirs mémoriels de la gare de « Nanterre la
Folie, Complexe Universitaire », car je n'avais pas pensé à faire
des photos à l'époque. C'était une toute petite gare matérialisée par
une cahute sur un des quais avec un grillage derrière. Et je vois encore
le chantier derrière, de la future gare de
« Nanterre-Université ». Sur les quais, il y avait des
écriteaux en tôle émaillée portant en grandes lettres rouges sur fond
blanc « Nanterre la Folie » et en-dessous une pancarte plus
petite « Complexe Universitaire », ce qui m'amusait à cause du
jeu de mots. Le tout, éclairé la nuit d'une petite loupiote à
incandescence.
Ça
a duré je pense jusqu'à fin 1971, car « Nanterre-Université »
n'est devenue opérationnelle que la première moitié de 1972.
Habitant
Boulogne-Billancourt à l'époque et faisant mes études de Droit à Paris X
Nanterre, je prenais le « Petit Train » à la Porte d'Auteuil
jusqu'à Pont Cardinet (en fumant ma première Gauloise du matin!), et là
j'attrapais la ligne Paris St. Lazare - St. Germain en Laye jusqu'à la
petite gare en question.
Les
matériels étaient des rames Standard Z 1300 à Z 1500 électriques à 750
volts continus, de couleur vert-eau et alimentées par un rail sous
tension au sol, parallèle aux rails porteurs. Elles étaient très
bruyantes et l'éclairage clignotait lorsque sur les aiguillages, on
changeait de rail d'alimentation.
Jean-Yves Marty
La rédaction a recherché dans les archives de la Société
d’Histoire de Nanterre des photos de la gare à la fin des années
1960 ; en voici deux :
Soupe de lentilles corail façon Thai
250g de lentilles corail
1 oignon
1 tomate
2 bouillons cube au poulet
20cl de crème de coco (petit bidon en carton)
1 bouquet de coriandre fraîche
2 c à café de carry fort ou doux
Beurre
Faire revenir avec le beurre l oignon et la tomate coupés en morceaux.
Ajouter 1litre d eau ,les bouillons cubes,les lentilles,le carry.
Laisser mijoter 35mn à partir de l ébullition.
Puis ajouter la crème de coco et la coriandre grossièrement hachée.
Mixer et éventuellement ajouter de l eau et un peu de carry et quelques feuilles de coriandre.
Armanda et Sabine sont très proches de notre association et participent à l’animation
d’activités : Armanda Dos Santos, aux cours de Yoga du mercredi, et Sabine Matérac, au stage
trimestriel de sophrologie.
Les règles administratives du confinement nous interdisent d’ouvrir
les salles de nos locaux ; ces activités n’ont donc plus lieu
depuis début octobre et cette suspension pourrait durer jusqu’en janvier
prochain...
Armanda et Sabine nous rappellent qu’elles proposent des activités de
bien être dans le cadre de l’exercice libéral de leur profession. Nous
pouvons être intéressés par ces soutiens, l’isolement de cette période
de confinement pouvant provoquer des soucis, de l’anxiété, du stress...
Pour en savoir plus sur la nature de leur soutien, le rythme et le coût de leurs prestations, voici leurs
coordonnées :
Armanda Dos Santos - 06 5955 5107 - < a.dossantosmarote@gmail.com >
Thérapeute en Ayurveda et Yoga – Prise de RDV sur <www.medoucine.com>
Cabinet : 1 Rue des Anciennes Mairies 92000 Nanterre – www.instatera.fr/praticiens-instatera-nanterre/
Sabine Matérac - 06 1042 3241 - < s.materac@gmail.com >
Sophrologue : Sophrologie, Relaxation & Cohérence Cardiaque
Praticienne : Shiatsu, Massages Bien-Être & Fascia Bien-être®
Activités à distance - https://www.pulsationsalphazen.fr/cours-collectifs/a-distance/
Mouette à bec jaune en vol parc A. Malraux
La Mouette
M’envoler de mes propres ailes
Loin au-dessus de l’Océan.
Me laisser guider par ta lumière
Pour éviter écueils et naufrages .
Et, toujours, veiller à maintenir le cap,
Et aller de l’avant.
Isabelle (Novembre 2020)
Aujourd’hui dimanche 15 novembre, j’ai cuisiné : tourte au jambon.
Quelques remarques sur la recette :
- J’ai utilisé 2 pâtes feuilletées au beurre achetées en hypermarché d’un diamètre d’environ 28 cm
- 2
tranches de jambon ont été nécessaires pour couvrir la pâte feuilletée
donc j’ai mis au total 3 épaisseurs de jambon, sauce béchamel et
emmental râpé dont j’ai pris environ 120 g
- Pour la dorure un seul œuf a suffi.
C’est très agréable à déguster en l’accompagnant d’une bonne salade.
Janine
Comment rendre hommage au corps médical ?
Un samedi matin à Nanterre. Les pins du parc découpaient
de leur vert sombre le gris du ciel. A leurs pieds, poussait une herbe
d’un vert si tendre qu’on aurait pu croire à l’arrivée du printemps,
mais à perte de vue des arbres ni nus ni vêtus confirmaient que
l’automne était plein, avec leur reliquat de feuilles jaune d’or qui
attendaient du vent un dernier souffle pour rejoindre la terre. Un petit
oiseau vint se poser sur la balustrade du balcon. « Tiens, une mésange
charbonnière, s’exclama Paul. Sa compagne se redressa pour voir la
mésange, mais un peu trop brusquement, et l’oiseau s’enfuit. Paul quitta
la cuisine et s’enferma dans le petit bureau pour se mettre un peu au
piano. Un chien jappait dans le square. Paul s’approcha de la fenêtre,
curieux de voir s’il s’agissait du loulou qu’il avait déjà croisé
plusieurs fois ce dernier mois, mais aucun chien n’était visible. Les
feuilles d’argent d’un peuplier tremblotaient dans le vent doux, et
quelques piétons emmitouflés allaient promenant. Vers le parc, se dit
Paul. Paul en avait marre de ce parc. C’était pourtant un beau parc,
avec sa pièce d’eau, les reliquats d’une roseraie, les collines dont
l’une abritait un petit jardin botanique. Mais Paul l’avait parcouru au
moins 10000 fois, et en ce début d’un novembre confiné, il ressentait
vis-à-vis du parc le dégoût que ressentirait quelqu’un qu’on obligerait
pendant 3 ans à ne se nourrir que de foie gras. Quant au reste du
quartier, était-il encore une rue, un passage à un kilomètre à la ronde,
qu’il n’ait point visité maintes fois lors du premier confinement ?
Non. Paul n’en pouvait plus. Plus de travail, des économies qui
fondaient ; une famille, parents, enfants, petits-enfants dont on
perdait le lien jour après jour ; un fils qui allait fermer sa boutique
définitivement, et sa plus jeune fille qui ne trouvait pas de travail.
Les amis appelaient parfois, eux-mêmes reclus, en Bretagne, en Lorraine,
dans le Limousin…ou à Vincennes, Montreuil, Le Vésinet, tout aussi
loin, tout aussi déprimés. La vie valaitelle vraiment la peine d’être
vécue ? Sa compagne frappa à la porte, il ouvrit. Elle était tout
sourire, un pot de fleurs entre ses mains. « Sais-tu, cette rose de Noël
que tu voulais jeter en janvier, regarde, elle refleurit. »
S'évader par l'image.... Je vous envoie quelques embruns de Bretagne....
Mais non, je suis à Nanterre 😉...fermez les yeux... Laissez faire votre imagination, vos souvenirs......
Prenez soin de vous.
LETTRE OUVERTE A TOUS
« Que diable allait-il faire dans cette galère ? »
(Molière). Molière, maintenant la galère, nous y sommes pour nombre d’entre nous.
Heureusement dans ce déluge d’interdictions, de restrictions, de
casse sociale et d’isolement, il y a une Arche de Noé : Le Bateau Ivre
Ephémère qui garde le lien social entre nous, et permet de s’exprimer.
Quand le numérique s’associe à une super équipe et à son public : cela donne quelque chose de très beau.
Avec le confinement, je relis le Bateau Ivre éphémère. Et tout
d’abord Après lecture du message du 30 Mars 2020-le Grain de Sel de
Ponton Ce message disait : « Etre confiné, ça inspire et c’est mieux que
d’expirer ». Attribué à Victor Hugo.
J’ai eu une réaction : un sourire, éclat de lumière intérieure.
Ce message m’a donné un beau sourire, il a illuminé ma soirée.
Puis, dans un autre registre, sur une autre page, je pense aux
planteurs de tomates du 14 mai 2020 Vous reste-t-il des tomates ? Il me
reste 8 tomates jaunes qui mûrissent malgré le froid. Et vous ?
j'ai un poème à chanter qui mûrit bientôt pour les jardiniers Avis aux jardiniers qui veulent répondre.
Merci Isabelle
Le
11 octobre dernier j’ai écouté « On va déguster » sur France
Inter alors que nous roulions vers Nanterre. Le sujet de l’émission
était « la charcuterie maison ». Voici la recette la plus
simple de cette émission. Bien sûr, le jambon blanc n’est pas un jambon
maison !
Tourte au jambon
Ingrédients :
6 tranches moyennes de jambon blanc
2 pâtes à tarte feuilletées au beurre ou bien 500 g de pâte feuilletée (1)
50 g de farine
150 g d’emmental râpé
50 cl (500 g) de lait demi-écrémé
50 g de beurre doux
2 œufs
1 cuillère à café de sel et 2 pincées de poivre moulu.
(1) Pâte feuilletée François : http://www.patefeuilleteefrancois.com/
Préparation :
Dans une première casserole, porter le lait à ébullition, puis retirer du feu.
Dans
une seconde casserole, faire fondre le beurre, puis ajouter
progressivement la farine en mélangeant jusqu’à obtenir la consistance
d’une purée épaisse.
Verser
progressivement le lait chaud, saler, poivrer en mélangeant afin
d’obtenir une sauce béchamel. Placer au réfrigérateur pendant 30
minutes.
À l'aide d'un rouleau à pâtisserie si besoin, étaler la pâte feuilletée en 2 disques, pour avoir un socle et un couvercle.
Couvrir
la plaque de four de papier cuisson, et y déposer le socle de pâte.
Placer une première tranche de jambon au milieu de la pâte en laissant
au minimum 2 cm de pâte découverte autour de la préparation. Recouvrir
le jambon d’une couche de béchamel, puis d’emmental. Répéter l’opération
en respectant l’ordre : jambon, béchamel, emmental. Dans un bol,
battre les œufs.
À l’aide d’un pinceau, enduire le socle de pâte d’une fine couche d’œuf battu autour de la garniture sur environ 2 cm.
Placer
le couvercle de pâte de manière à épouser la garniture. Souder les
pâtes entre elles en appuyant légèrement à l’endroit qui a été enduit
d’œuf. Couper et retirer le surplus de pâte sur 2 cm environ. Puis
exercer une nouvelle pression pour finir de coller les pâtes.
Badigeonner le feuilleté avec le reste d'œufs battus et le décorer en dessinant, par exemple, des rayons.
Mettre au four préchauffé à 180 °C (th. 6) et faire cuire à chaleur tournante pendant 30 minutes.
Déguster aussitôt.
D’après
le livre : « Terrines, Rillettes, Saucisses et Pâtés Croûte,
89 recettes de charcuterie maison. Maison Vérot. Édition du Chêne
Originaire
d’Extrême-Orient, le Ginkgo se plaît au Jardin de collection du parc
André Malraux que nous aimons traverser pendant la courte promenade
quotidienne à proximité du Liberté. Découvrir les feuilles jaunes d’or
du Ginkgo et ses ovules bruns, aux couleurs de l’automne, est une
féerie !
Sourire
Masquée, affligée
Dans ce monde confiné
Je délire
Soupirs, croupir ?
Moisir, subir !
Subir ?
Mon humeur démasquée
Je décide de sourire
Sourire pourquoi ?
Juste pour garder en moi
La sensation
Cette sensation de quelque chose de bon
De quelque chose de très bon !
Isabelle
"Voyons, voyons pense le corbeau
en regardant l'hôpital
En urgence vitale
Pour nous le peuple c'est tout vu
Difficultés, précarité mais aussi solidarité".
Isabelle
Il est consterné par les agissements des humains, c'est affligeant se dit-il !
Cécile
Respect des gestes barrières pendant tout l’été à l’ACRI et ailleurs
La Parabole du hibou
« Amis, amies, » dit le hibou
« Le bisou, ce bijou
Est maintenant dans les choux ! »
« Alors, soyez sérieux
Ne jouez pas avec le feu… !
Le bisou nous a mis à genoux »
Jouer avec le feu… ? C’est plié.
Tout est chamboulé dans notre société !
Le bisou est maintenant au trou sur un tas de cailloux !
Le rejoignent l’accolade et la poignée de main
Le trio s’en remet à demain
Mais son destin est beaucoup plus lointain
… Encore six mois au moins !
Vos gestes d’amitié sont à réinventer
Ne faites pas chou blanc
Restez dans les clous,
Personne n’ira vous chercher des poux ! »
« Dans cette poésie » nous disent tous les hiboux
« Il y a eu un oubli, que penser du joujou ?
Que la santé n’est pas un jeu
Alors soyez précautionneux ! »
Par cette parabole
Rassurée et masquée
De vous, je prends congé,
D’une pirouette enchantée
S’invite à nous l’été !
Isabelle (kil juin 2020)
Inspirée par le poème d'Isabelle et par "Le Baiser" de Rodin, Cécile nous adresse un baiser !
Au Liberté
Notre bateau éphémère a accosté
Véritable union de fraternité
Où chacun est invité à s’exprimer
Seule à la maison
Je ferme les yeux....
Inspirations, inspiration
f-f-f-f...
Des sons
Des images
Poséidon au loin à l’horizon
M’appelle dans un tourbillon d’informations
Ma plume s’envole
Avec le Dieu Éole
Sur les ailes d’un oiseau
Direction un bateau
Cornes de brumes
Sirènes de détresse
Elfes de la mer
Des sirènes en prêtresses...
A l’avant de la proue
Le drapeau est en berne
Corona tu es là
Et tu sonnes le glas !
Partout sur l’océan
Des paquebots contaminés
Vidés de leurs passagers
Sont condamnés à errer
A leurs bords, des équipages passent de la joie
Oui, de la joie youpla à l’enfer !
Alors dans cet effroi
Émois et moi et toi ...
Alors dans ces remous,
Remous et nous et vous ?
Face à l’adversité
Des vagues d’inégalité
S’abattent sur ces vaisseaux
La peur du chaos
La peur du chaos
Face à cet abandon
Une myriade de questions
Mais, une seule, tourne en rond
L’échéance de l’errance.
De jeunes techniciens
Eux, Continuent leur quotidien
Pour les intermittents du spectacle
C’est la grande débâcle !
Sans ressources, désoeuvrés
Ils sont désespérés !
Jeunesse, ô belle jeunesse
Ton cœur est en détresse
Tu as perdu l’ivresse
L’ivresse de la vie
Alors te rendre hommage
Une goutte d’eau dans l’océan
Faire face au néant
Dans ce monde de géants.
J’en appelle à tous les cieux
J’en appelle au merveilleux... !
J’en appelle à Apollon
Le dieu des arts, de la composition
Happés dans cette spirale infernale
Quelques-uns perdent pied
Leur Jeunesse fracassée
N’a trouvé comme solution
Que de rejoindre les grands fonds
« Émois et moi et toi
Remous et nous et vous ? »
Recueil et silence
Dans les cieux, mille colombes de paix
Jeunesse en détresse,
J’en appelle à tous les cieux
J’en appelle à tous les sens...
Des sanglots de violons...
Accompagnent vos disparitions
« Émois » chante le violon
« Et toi ? » clame la partition au violoncelle
« Moi, j’allume l’étincelle ! »
Musique....
Pour une poignée de jeunes
Le destin chagrin
S’en remet au divin
Pour d’autres jeunes, une autre solution
La méditation maîtrise leurs émotions.
« Émois et moi et toi,
Remous et nous et vous ? »
Dans cette guerre de l’invisible
Avec Dam’ Compassion accrochée à son cou
L’Amour joue son va-tout
Exister jusqu’au bout... !
Dans ce lien un peu fou
Accueillant l’inaudible
Amour et compassion jouent le tout pour le tout !
Ayant pour objectif
Émois et moi et toi
D’être indivisibles.
Alors, je vois au loin
Remous et nous et vous
Ce lien indestructible !
Leur lien indestruc-tible !
Ainsi, j’ai jeté une bouteille à la mer
« Émois et moi et toi ? »
Violons et violoncelles
Nous en sommes tous cois
Ravivez l’étincelle...
On en pince pour vous !
Et vous ? Et nous et vous ?
Remous et nous et vous ?
Isabelle
KIL (27 mai 2020)
Episode N° 2 concernant la reproduction d’ insectes.
En m’apprêtant à fermer le parasol le 18 mai 2020 21h, je vis un couple de papillons sous la toile
rayée. Je profitai de la possibilité offerte par le support du parasol de les mettre en valeur à la belle
lumière du couchant .
Chacun a son nom : madame
l’Ariane, monsieur le Némusien (il retient
la femelle entre ses ailes )
En latin Lasiommata Maera (Linné 1758 ) Famille des Nymphalidae Satyrinae
Bibliographie :Les Papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg de Tristan Lafranchis.
Pierre
En rapport avec les gestes barrières : LA BULLE ET LE SAVON
COMPTINE EN CHANSON Sur l’air de « Il était une bergère »… Maestro please !
Il était une bulle
Et rond et rond, petit patapon
Il était une bulle
Une bulle de savon
Une bulle de savon
Il était un savon
Et rond et rond, petit patapon
Il était un savon
Qui avait le bourdon don,don
Qui avait le bourdon
Et alors, et alors …
Il était un savon
Et rond et rond, petit patapon
Il était un savon
Qui voulait de l’action (bis)
Sans chanter
« Mes amis, notre savon
Était un vrai glouton
Un vrai champion
Et il en avala
Des méchants coronas »
En chantant
Il était un siphon
Et rond et rond, petit patapon
Il était un siphon
Qui jouait du basson flon, flon
Qui jouait du basson
Il était un basson
Et rond et rond petit patapon
Il était un basson
Qui aimait cette chanson
Qui aimait les chansons
La morale de cette comptine
Est de faire des provisions de savons
De faire des provisions de chansons
En ces temps, où tout n’est pas bon
Isabelle
KIL (mai 2020)
Décidément ces insectes attendaient impatiemment le déconfinement !
Qui est-ce ? Qui c' est ? ..... qui sait ?
Reproduction
d' insectes Nemo . ( ce n' est pas le poisson clown de
Disney , ni le nom du capitaine de vingt mille
lieux sous les mers de Jules Verne , non c' est personne ! )
Corneille peu farouche photographiée à environ 4 mètres à 18h13.
Est-ce cette corneille sur sa racine de bruyère qui boit l' eau de la fontaine Molière ?
Pierre
PS J'ai toujours 9 plantules sur 11 graines de Coeur de Pigeon à donner.
Dans le silence profond de ma rue confinée, un merle profite des antennes pour envoyer son salut au soleil levant.
Pierre le Jardinier vous informe que 11 graines de la variété Cœur de Pigeon semées le 3 mai 2020 commencent à lever !
Demande à
transmettre auprès de l’ACRI Liberté (acriliberte.yahoo.fr) en
donnant vos coordonnées et le nombre de pieds désirés.
Les pieds de tomates prennent leur envol par échelle à crinoline
interposée. Ça c’est pour les niveaux hauts … à pied sec ... Conditions
d’accès bien plus difficiles avec masque et tuba vers le N° 32 !
Dans son billet « La Galinette cendrée, dans son frêle esquif FMR, rejoint l’océan en remontant la Seine », Pierre
faisait référence à une strophe d’un poème de circonstances
mais en connaissez-vous l’auteur ? Et de quel poème
s’agit-il ?
« Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. »
A propos de la Galinette cendrée (ne pas confondre avec la gélinotte des bois) , référez –vous au
sketch « des Inconnus « - les Chasseurs , avec le lâcher de galinettes cendrées . .. plein de poésie !
Monet et Renoir ont été inspiré par les reflets changeants et fugitifs, après quelques recherches
dans des livres, je vous propose 2 œuvres : une d’Auguste Renoir et une de Gustave Courbet très surprenante.
La Galinette cendrée et Pierre
Gustave Courbet
Auguste Renoir
LE CONFINEMENT, C’EST RÉCRÉATIF POUR PIERRE
Sujet imposé par mon professeur de dessin pour le week-end du 11 et
12 avril 2020 : « Dessiner le cinéma : Vous devez
dessiner le portrait d un acteur dans un de ses rôles, dans un film que
vous devez choisir en feuilletant des revues, en explorant vos livres
… »
Voici ma proposition :
Film : « Le chat » de Pierre Granier-Deferre de 1971 - Acteurs : Simone Signoret, Jean Gabin, Annie Cordy.
L’action se déroule à La Défense, dans l’ancien Courbevoie. Depuis que
Clémence, imbibée et Jalouse, a tué le chat bien-aimé de Julien, ils ne
se parlent plus.
Une scène, un huis clos :
- deux vieillards qui ne s’adressent plus la parole depuis des années
- deux solitudes qui cohabitent dans la haine.
Un décor de quartier en destruction :
- une maison solitaire au cœur d’un immense chantier
- La Défense en extension, bouscule, rase la ville ancienne, ses pavillons, ses cafés...
C’est sans avenir, ne reste que la mémoire des jours heureux, peut
être, et dans l’instant tout est morne... comme dans un
confinement !
Pierre & Bernardoo
En ces temps de confinement, l’exercice physique
journalier est nécessaire : 30 minutes de Tai Chi, et 30/60 *
minutes de rameur. (* pour la Galinette cendrée)
L’esquif de compétition est muni d’un siège à roulettes permettant
d’augmenter l’amplitude du coup de rame et la force appliquée à
l’aviron.
La distance de Paris à la mer par la Seine est de 325 km, de Rouen à la mer la distance est de 125 km.
En un mois, la Galinette cendrée est arrivée à Rouen … virtuellement bien sûr.
Vise-t-elle la traversée de l’Atlantique à l’instar de Gérard d’Aboville ?
Auquel cas, ces quelques vers s’imposent :
« Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. »
Pierre, la Galinette cendrée
Voici une première réponse par une famille de quatre.
Je les connais bien, aussi je regrette qu'ils n'aient pu inclure dans
leur tableau leur lapin nain. Il aurait pu faire un superbe turban !
Bernard Marel
Après un silence radio d’une semaine, sans doute lié au mauvais temps , mystère ?
Mais où avaient-ils disparu ?
Au-dessus des nuages pour revoir le bleu ?
Ils avaient pourtant bien fait une petite visite de reconnaissance dans nos volets.
Puis….plus rien.
Les voilà revenus, mais pas plus
nombreux que la semaine dernière : ils tournicotent bien au-dessus
de la pièce d’eau et nous entendons à nouveau leurs échanges vocaux
stridents.
Leur installation dans les volets roulants se confirme. Alors,
AVISSSS A LA POPULATION
SI vous entendez gratouiller et siffler comme …..une Pacific 231 dans vos volets MERCI de leur laisser la place et de ne pas les déranger.
Elles couvent et Ils les nourrissent.
LES MARTINETS sont là.
Dans quelques semaines, après l’éclosion et l’envol de la nouvelle génération, la colonie agrandie
Regagnera le sud du sud, fin juillet.
MERCI à ceux qui les hébergent de transmettre au bateau ivre éphémère : -leurs observations (conversations et premiers balbutiements des nouveau-nés)
-localisation (étage , orientation des volets
N-E-S-O.)
-comptage (nombre de couples, selon la taille des
volets)
En vue de faciliter leur recensement et de permettre une transmission à la LPO.
La Gallinette cendrée.
Le 5 mai la connexion vers le site "Le Bateau Ivre
éphémère", hébergé chez Ouvaton, a été impossible. Voici l'explication
disponible sur le site https://ouvaton.info/
10h05 : Connexion HS : l'ensemble de la plateforme Ouvaton est
injoignable suite à un incident sur un fourreau à fibres optiques en
Île-de-France
18h53 : Les coupures de fibres à Vitry-sur-Seine étaient
malveillantes. Et c'est à Vitry-sur-Seine que sont les serveurs
d'Ouvaton
21h27 : Rétablissement des connexions : la plateforme est à nouveau
accessible, suite au déploiement d'une solution temporaire par les
équipes des opérateurs. Ouvaton est en ligne !
Bernard
Petite allégorie illustrée, texte d'un frère d'une confinée.
N'hésitez pas à proposer une autre illustration au second degré !
Janine
Il était une fois, une poule qui avait de nombreux poussins
la fermière endimanchée du séchoir rapportait le linge si bellement odorant
deux chaussettes de liberté éprises tombèrent du tas sur la paille
notre poule les remarque et fort étonnée s'en demande l'usage?
les trouve chaudes y pousse ses petits les y couve
l'une était neuve les poussins s'y étouffent
l'autre trouée et tous de sortir
Moralité : Mères, si vous ne voulez étouffer vos enfants mettez leur des chaussettes trouées.
Où ai-je lu ça, déjà ?
12) Tout ce qui n'est point prose, est vers ; et tout ce qui n'est point vers, est prose.
« Le Bourgeois gentilhomme » (Molière)
13) Le geste auguste du semeur.
« Saison de semailles, le soir » (V. Hugo)
14) Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
« L’Art poétique » (Boileau)
15) Va, cours, vole et nous venge !
« Le Cid » (Corneille)
16) On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
« Le Lion et le Rat » (La Fontaine)
17) Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
« Quand vous serez bien vieille… » (Ronsard)
18) L'enfer, c'est les autres.
« Huis-clos » (Sartre)
19) Je chante le corps électrique.
« Feuilles d’herbe » (W. Whitman)
20) Au milieu du chemin de notre vie, je me retrouvai dans une forêt obscure.
« La Divine comédie » (Dante)
21) Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là.
« Ultima verba » (V. Hugo)
22) Il faut entrer dans cette masse d’hommes comme un boulet de canon, ou s’y glisser comme une peste. « Le Père Goriot » (Balzac)
23) Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
« Cyrano de Bergerac » (E. Rostand).
PLANTS DE TOMATES CONFINES de PIERRE
Habituellement j’achète des plants de tomates en province du côté de Pouilly-sur-Loire.
Après la décision du confinement, j’ai semé le 27 mars 19 graines qui sont toutes venues +2 graines de melon.
Les plants ont maintenant atteints une taille de 16 à 20cm. Nous ne risquons pas de gelées malgré les saints de glace.
La culture en pots ou bacs est possible
sur une terrasse ou un balcon. Pour les enfants, c’est une leçon de
choses… Tomates bio, variétés anciennes goûteuses. !
Pour un plant il faut un pot diamètre
35cm, hauteur 30cm environ ; pour 2 plants dans le même pot il faut
un pot diamètre 50cm hauteur 40cm.
récolte potentielle 2kg environ par pied.
JE DONNE AUX PERSONNES INTERESSEES :
Variété NOIRE de CRIMEE….Variété SAINT-PIERRE…. Variété ANANAS
j’ai 4 plants de chaque à distribuer, et 1 plant de MELON.
En cas
de forte demande, je peux semer des graines de melon, noire de Crimée
et Ananas, mais également des graines de tomate cerise, mais il
faudra attendre environ un mois
La proposition vous séduit envoyez vos coordonnées, ainsi que la nature
et le nombre de plants souhaités à « acriliberte@yahoo.fr »
nous transmettrons votre demande à Pierre qui prendra directement contact avec vous.
Dessin du midi ennui
dessin du
soir espoir.
Où ai-je lu ça, déjà ?
Voici
une vingtaine de répliques, de formules ou de phrases plus ou moins
célèbres tirées d'oeuvres littéraires (romans, poèmes ou pièces de
théâtre) françaises ou non. Le jeu, c'est d'identifier l'oeuvre et d'en
donner le titre et l'auteur. Et bien sûr, sans (trop) utiliser Google...
12) Tout ce qui n'est point prose, est vers ; et tout ce qui n'est point vers, est prose.
13) Le geste auguste du semeur.
14) Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
15) Va, cours, vole et nous venge !
16) On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
17) Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
18) L'enfer, c'est les autres.
19) Je chante le corps électrique.
20) Au milieu du chemin de notre vie, je me retrouvai dans une forêt obscure.
21) Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là.
22) Il faut entrer dans cette masse d’hommes comme un boulet de canon, ou s’y glisser comme une peste.
23) Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Les réponses aux 11ère. questions
Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark. « Hamlet » (Shakespeare)
Vous êtes mon lion superbe et généreux. « Hernani » (V. Hugo)
Longtemps, je me suis couché de bonne heure. « Du côté de chez Swann » (Proust)
Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses. « Consolation à M. du Périer » (Malherbe)
Si vous tenez à votre vie et à votre raison, n'allez pas sur la lande.
« Le Chien des Baskerville » (Conan Doyle)
Je crois que deux et deux sont quatre, et que quatre et quatre sont huit.
« Dom Juan » (Molière)
C'est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. « Macbeth » (Shakespeare)
Elle était morte. Quel étonnement ! « Madame Bovary » (Flaubert)
Il faut cultiver notre jardin. « Candide » (Voltaire)
Le presbytère n'a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat.
« Le Mystère de la chambre jaune » (G. Leroux)
Aujourd'hui, maman est morte. « L’Etranger » (Camus)
Comme
tous les confinés, il m'arrive de m'ennuyer un peu, je l'avoue. Alors
je m'allonge dans le canapé et je regarde les nuages en sirotant un
verre de Jurançon. C'est une source inépuisable d'inspiration (les
nuages, pas le Jurançon. Quoi que…).
Regardez
cette photo, c'était pile poil devant mon balcon, il y a trois jours.
J'imagine qu'une histoire vous vient tout de suite à l'esprit… Un gros
mérou qui va avaler une pauvre petite sardine ? Une perche du Nil qui
s'approche imprudemment de la gueule d'un crocodile ? Ou un dragon
crachant des flammes ?
D'autres idées ? Non ? Allez, je vous ressers un verre…
Ponton du sérail
Muguet venant des hortillonnages d' Amiens dans le cadre
d' une opération de soutien de la Croix Rouge pour les infirmières
et les sapeurs pompiers ....
Achat chez Théo du centre commercial Balzac.
Où ai-je lu ça, déjà ?
Voici
une vingtaine de répliques, de formules ou de phrases plus ou moins
célèbres tirées d'œuvres littéraires (romans, poèmes ou pièces de
théâtre) françaises ou non. Le jeu, c'est d'identifier l'œuvre et d'en
donner le titre et l'auteur. Et bien sûr, sans (trop) utiliser Google...
1) Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark.
2) Vous êtes mon lion superbe et généreux.
3) Longtemps, je me suis couché de bonne heure.
4) Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses.
5) Si vous tenez à votre vie et à votre raison, n'allez pas sur la lande.
6) Je crois que deux et deux sont quatre, et que quatre et quatre sont huit.
7) C'est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.
8) Elle était morte. Quel étonnement !
9) Il faut cultiver notre jardin.
10) Le presbytère n'a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat.
11) Aujourd'hui, maman est morte.
Une
fort amusante façon de s’occuper pendant les longues heures de
confinement, que vous soyez seul(e) ou en famille : reconstituer
une œuvre d’art (peinture, sculpture). Il est certain qu’il vous sera
difficile de reproduire « la Mort de Sardanapale » si
vous êtes seul dans un studio, mais le « Penseur de Rodin »
est accessible ! Attention pas de retouches logicielles. Le
jeu fait le tour de la planète, France3 a diffusé un reportage sur ce
phénomène, alors pourquoi ne pas reprendre l’idée au Liberté.
Vous trouverez toutes les explications et des exemples en tapant sur votre moteur de recherche les mots en bleu.
« Le
principe : choisir un tableau présent dans les collections des musées
français et le reproduire avec les moyens du bord. Lancé par le Clic France, en partenariat avec une vingtaine d’institutions muséales et “Télérama”, le concours #artenquarantaine n’attend que vous. Soyez créatifs ! ».
Bon amusement on publiera toutes vos trouvailles (à la réflexion peut-être pas l’Olympia).
Bernard Marel
Quelques exemples trouvés sur les sites :
SCANDOLA
Je suis l’esprit mutin
En quête de rêve aérien,
Et rêve avec toi, cousin
De chasser ces esprits chagrins
Dans cette ambiance délétère
Aux allures un peu militaires
Quittons ensemble nos repères
Pour une escapade imaginaire
Notre envol s’arrête en pleine nature
En route pour un voyage de grande envergure
En corse pour une halte dans une belle réserve
Le garde-pêche se plaît à rêver
Médusé,seul, face à l’immensité
Sa vie a changé de réalité
Faire face aux difficultés
Scandola
Quand en ce jour,
en ce jour,
Je désire sans détour
Te louer, te fréquenter,t’admirer
Et par cette poésie, avec toi m’accoupler
Lieu de ressourcement
Loin de ce confinement
Tu m’offres une invitation
Un rendez-vous galant
Dans cette immense parade intérieure
Confinée, limitée
Use parfois de stratagème
Pour apprivoiser ma moitié
Prise par l’ivresse des grandes profondeurs
Cherche à séduire mon côté démon
Contrôler ma respiration
Et maintenir la concentration
Entends alors dans le lointain
Piétinements de sabots d’airain
Galop fabuleux d’une biche magique
Rassemble mes esprits pour une sortie magnifique
Cousin,
Alors, je me rappelle d’un vieux dicton corse
Trésor parmi les trésors
« A L’INICIU CERA A VOCE »
ce qui signifie
Au commencement était la voix
Et les corses , de la voix, vous en avez !
Pour preuve…
!A Fileta, célèbre groupe corse,Tu entres en scène
Dans ce monde, d’ailleurs
Tu entonnes des chants
Pour sortir du néant !
!A Fileta, tu chantes A Capella
Pour chasser le bourdon
Tu vibres à l’unisson !
Travail de l’ombre d’hier
Remis en pleine lumière
Tu en sors le meilleur
Pour faire face au malheur !
Appelles les balbuzards
A vivre ce grand bazar
Rêver de grands espaces
Quand on est en disgrâce
Pour vous Corses de cœur
Une pensée, un poème
Gardez l’esprit bohème
Et gagner le grand chelem !
SCANDOLA,
Des hommes,anges gardiens veillent sur toi
Oh !Merveilles des merveilles
Ils invitent nos cœurs
Dans les grandes profondeurs !
Isabelle
04/2020
Youpiiiiii ! le premier arrivé a poussé son cri à
17h20 hier dimanche 26 Avril (mais ce n’était pas pour
l’anniversaire de Guernica ).
A 17 h 21 il était repéré et identifié aux jumelles au- dessus du
Vallona, puis filait vers le Nord. Et ce matin, vers 6h30, la première
vague de la colonie tournait au- dessus de la pièce d’eau du parc pour
boire, manger, planer en rond et récupérer après un périple de quelques
milliers de km
Ils étaient 7.
D’ici peu, ils vont réinstaller leur nurserie dans nos volets roulants au 15è étage.
Si vous n’avez pas trouvé de qui il s’agit, vous aurez la solution avec le prochain comptage demain matin.
La Galinette Cendrée.
LE CONFINEMENT C’EST CRÉATIF POUR PIERRE
Sujet imposé par mon professeur de dessin le 09 avril 2020 :
« Aujourd’hui, détente et amusement. Nous allons stimuler le
cerveau droit et faire partir en vrille votre adresse au dessin.
Dessiner de la main gauche stimule le cerveau droit et donc le cerveau
gauche stimule la main droite. On a beaucoup écrit sur le sujet et cet
exercice ludique est une bonne pratique pour se familiariser avec la
motricité de sa main gauche et donc de son contrôle (droite pour les
gauchers). »
Voici ma proposition :
Bien
des gens le disent, le confinement nous donne l'occasion de faire des
choses que l'on prétendait ne plus avoir le temps de faire. Dans mon
cas, j'en profite pour travailler à mon prochain roman, en commençant
par me documenter sur la période. Quelle période ? Oh, vous allez
deviner facilement.
L'année
débute par des grèves dans tous les secteurs et en particulier dans les
transports. Les chemins de fer sont arrêtés, il devient très difficile
de se déplacer, au point que le gouvernement envisage des réquisitions.
La grève touche même l'Opéra de Paris, une première ! Les employés et
les artistes de cette vénérable institution sortent pour donner des
représentations au peuple. Côté partis politiques, c'est la déconfiture,
on sort d'événements violents qui ont complètement bouleversé le
paysage habituel. Les partis traditionnels de droite et de gauche sont
laminés. Alors que reste-t-il ? A l'extrême-gauche, des gens qui prônent
la révolution ; à l'extrême-droite, des gens qui accusent les étrangers
d'être la cause de tous les maux ; et au centre, une sorte de
rassemblement qui prêche l'union sacrée mais dont le cœur penche quand
même du côté des banques et des grandes entreprises.
Les
difficultés économiques sont énormes, liées aux bouleversements
antérieurs, et l'épidémie qui ravage de nombreux pays n'arrange rien :
on ne compte plus les morts, on subit. Maigre consolation, l'hiver est
particulièrement doux…
Mon
roman se passe début 2020 ? Mais pas du tout ! Il se passe début 1920 !
Si si, je vous assure, il y a un siècle de cela ! Pour me documenter,
je me nourris d'ouvrages de référence et de la presse quotidienne de
l'époque que l'on trouve, numérisée, sur internet. Et ce que je vous ai
décrit ci-dessus, c'est très exactement ce que je lis… Ca fait réfléchir, non ?
Permettez-moi
de conclure par une anecdote. En mars 1920, alors que les transports
sont paralysés, un député évoque les compagnies de chemin de fer qui, à
l'époque, sont toutes privées : "Il faut les nationaliser, dit-il, ainsi
les cheminots seront fonctionnaires et ne se mettront plus en grève"…
Comme quoi les hommes politiques ne sont pas infaillibles. Vous l'aviez
remarqué ?
Ponton du Sérail
Voici les dernières réponses.
21) J’ai ma voiture et la radio à l’intérieur…
« J’suis heureux » de Jacques Debronckart
22) Une idée de l’adjudant, qui en avait très peu pourtant…
« Avanie et framboise » de Boby Lapointe
23) Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas.
« La Vérité » de Guy Béart
24) Un aveugle jouera d’l’orgue de barbarie…
« Un jour, tu verras » de Mouloudji
25) Quand on parle de filles et d’amour, un verre à la main...
« Emmenez-moi » d’Aznavour
26) Je m’occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin.
« La Marie-Jeanne » de Joe Dassin
27) Les joueurs de belote s’arrêtent et plus rien : on a mal en-dedans.
« Mon pote le gitan » d’Yves Montand
28) Je savais depuis longtemps qu’il quitterait Montbéliard…
« Quand Jimmy dit… » de Patricia Kaas
29) Faut les voir, ces fusils rouillés qui clignent de l’œil aux fenêtres.
« Paris en colère » de Mireille Mathieu
30) Comme il n’avait pas l’air content, elle lui dit : « Ça fait longtemps que je t’aime ».
« Oncle Archibald » de Georges Brassens.
Bientôt un quiz : connaissez-vous le cinéma.
Voici des extraits de paroles de chansons françaises. Le
jeu, c’est de retrouver le titre et – pourquoi pas – l’auteur et/ou
l’interprète. Attention : pour les plus jeunes, ça peut être
difficile. Question de génération. Les points de suspension
indiquent que, dans la chanson, la phrase se poursuit.
21) J’ai ma voiture et la radio à l’intérieur…
22) Une idée de l’adjudant, qui en avait très peu pourtant…
23) Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas.
24) Un aveugle jouera d’l’orgue de barbarie…
25) Quand on parle de filles et d’amour, un verre à la main...
26) Je m’occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin.
27) Les joueurs de belote s’arrêtent et plus rien : on a mal en-dedans.
28) Je savais depuis longtemps qu’il quitterait Montbéliard…
29) Faut les voir, ces fusils rouillés qui clignent de l’œil aux fenêtres.
30) Comme il n’avait pas l’air content, elle lui dit : « Ça fait longtemps que je t’aime ».
Les réponses du précédent quiz
11) La rue est à nous, que la joie vienne ! « L’Ecole est finie » de Sheila »
12) On aurait appris l’argot par cœur, j’aurais été ton professeur…
« Mon frère » de Maxime Le Forestier
13) Et je ne pourrai pas supprimer celui-là. « Le Bal des Laze » de Polnareff
14) Je n’ai pas la vertu des femmes de marins. « Dis, quand reviendras-tu ? » de Barbara
15) C’est très curieux comme tes yeux brillent… « Comme un petit coquelicot » de Mouloudji
16) Mais il n’y a que mon père, aujourd’hui, qui s’en souvienne quelquefois.
« La Maritza » de Sylvie Vartan
17) Faites mijoter trois bons quarts d’heure à vous attendre.
« La Recette de l’amour fou » de Gainsbourg
18) La fenêtre n’a qu’un carreau qui donne sur l’entrepôt et les toits. « Ma môme » de Ferrat
19) Je t’aimais bien, pourtant, mon ami, tu as volé la femme de ma vie.
« Les Bras en croix » de Johnny Hallyday
20) Comme quoi, l’existence, ça vous donne toutes les chances pour les reprendre après« Milord » de Piaf
Le grain de sel d'un confiné N° 6
Bonjour à toutes et à tous.
Faut que j'vous esplique… que j'vous esplique.. ah zut, j'ai du mal… que je vous EXplique !
Le truc du maxe.. du… du masque, j'ai compris… Et j'ai compris aussi que
le… que le coranorivus, le corona… le coranomachin, il supporte pas
l'alcool… Lui.
Alors, je m'suis dit, dans ma tête intérieure, que j'allais me… me fa…
me fabriquer ma crocre pro… ma propre cro… cropection… euh, protection.
J'ai pris une écharpe en… en… en tissus je sais pas quoi et j'ai servé…
versé une bouteille de visky dessus… du visky… et du bon, hein, du
breton… passeque ça existe le… le visky breton, oui m'sieur… Et
l'écharpe pleine de… de visky, je l'ai mis sur… sur ma figure… Ca fait
une… une heure que je… que je respire le visky et ben, j'vous dis moi,
les coranotrucs, y z'approchent pas, hein… Et vous savez pour… pour…
pourquoi ? Passeque… passeque autour de moi, y a plein de… plein de
zéphélants… de zéphé… de zéléphants roses et les coronorivus, y zont
peur des zéléfants roses, alors y… y… y se sauvent ! Ouais m'sieur,
faut… faut me… faut m'croire…
Scusez moi, je vois pas bien le clacla… le clavier… Je crois que… je vais m'allonger sur… sur…
Rrrrrrrrr… Zzzzzzzz…. Rrrrrrrr….. Zzzzzzzz….
Ponton du Résail.. euh… du Sérail
Voici des extraits de paroles de chansons françaises. Le
jeu, c’est de retrouver le titre et – pourquoi pas – l’auteur et/ou
l’interprète. Attention : pour les plus jeunes, ça peut être
difficile. Question de génération.
Les points de suspension indiquent que, dans la chanson, la phrase se poursuit.
11) La rue est à nous, que la joie vienne !
12) On aurait appris l’argot par cœur, j’aurais été ton professeur…
13) Et je ne pourrai pas supprimer celui-là.
14) Je n’ai pas la vertu des femmes de marins.
15) C’est très curieux comme tes yeux brillent…
16) Mais il n’y a que mon père, aujourd’hui, qui s’en souvienne quelquefois.
17) Faites mijoter trois bons quarts d’heure à vous attendre.
18) La fenêtre n’a qu’un carreau qui donne sur l’entrepôt et les toits.
19) Je t’aimais bien, pourtant, mon ami, tu as volé la femme de ma vie.
20) Comme quoi, l’existence, ça vous donne toutes les chances pour les reprendre après.
Les réponses à n’oubliez pas les paroles N° 1
1) J’étais la femme de chambre du lieutenant de vaisseau. « Estelle » de Pierre Perret.
2) J’aimerais être une pomme suspendue à un pommier…« Siffler sur la colline » de Joe Dassin.
3) Mon cartable est bourré de coups de poing. « Toulouse » de Claude Nougaro .
4) J’ai pour me tenir compagnie une tortue, deux canaris et une chatte. « Comme ils disent » d’Aznavour
5) Je n’vais plus parler, je me cacherai là…« Ne me quitte pas » de Brel
6) A la station Javel, on voit le métro qui sort de son tunnel…« Y’a d’la joie » de Trenet
7) Cette année-là, exceptionnellement, le 15 août tombera un vendredi 13…« Un vendredi 13 à 5h » de H. F. Thiéfaine
8) Cascadeur soleil couchant, tu passes devant les banques. « L’Important, c’est la rose » de Bécaud
9) Comme nous dansons devant le buffet, bien souvent« La Femme d’Hector » de Georges Brassens
10) Je suis comme un oiseau mort quand toi, tu dors. « Je suis malade » de Serge Lama
LE CONFINEMENT C’EST CRÉATIF POUR PIERRE
Sujet imposé par mon professeur de dessin le 01 avril 2020 :
vous devez dessiner avec une main, l’autre main, après avoir essayé
différentes positions.
Ce sera un travail à la ligne claire (sans ombre, que le trait) au
feutre pour les courageux, au crayon HB avec utilisation possible de la
gomme pour les prudents. Il s’agit d’un grand classique du dessin.
Voici mon envoi au feutre.
N’oubliez pas les paroles !
Voici
des extraits de paroles de chansons françaises. Le jeu, c’est de
retrouver le titre et – pourquoi pas – l’auteur et/ou l’interprète.
Attention : pour les plus jeunes, ça peut être difficile. Question
de génération. Les points de suspension indiquent que, dans la chanson,
la phrase se poursuit.
1) J’étais la femme de chambre du lieutenant de vaisseau.
2) J’aimerais être une pomme suspendue à un pommier…
3) Mon cartable est bourré de coups de poing.
4) J’ai pour me tenir compagnie une tortue, deux canaris et une chatte.
5) Je n’vais plus parler, je me cacherai là…
6) A la station Javel, on voit le métro qui sort de son tunnel…
7) Cette année-là, exceptionnellement, le 15 août tombera un vendredi 13…
8) Cascadeur soleil couchant, tu passes devant les banques.
9) Comme nous dansons devant le buffet, bien souvent…
10) Je suis comme un oiseau mort quand toi, tu dors.
Réponses au quiz Odyssée N°2
11 – D’où reviennent Ulysse et ses compagnons lorsqu’ils vivent les débuts de L’Odyssée ? De la guerre de Troie.
12 – Quelle est la particularité du lit conjugal d’Ulysse et Pénélope ?
Il est taillé dans le tronc d’un arbre non déraciné, et tout le palais est construit autour de lui.
13 – Que sont les Lotophages dans L’Odyssée ? Les habitants d’une contrée où pousse une fleur qu’ils mangent et qui les maintient dans une sorte de torpeur permanente.
14 – De quel dieu Ulysse s’est-il attiré la rancune permanente ? De Poseidon. –
15 – Quelle faute commettent les compagnons d’Ulysse lorsqu’ils font escale sur l’île du Trident ?
Ils tuent et mangent des bœufs du Soleil.
16 – Que va
faire Ulysse seul au pays des Cimmériens, sur les conseils de
Circé ?
Il va invoquer les âmes des morts.
17 – Quelle épreuve Athéna suggère-t-elle à Pénélope pour départager les prétendants ? Un concours de tir avec l’arc d’Ulysse.
18 – Quel dieu aide Ulysse en lui offrant une outre qui contient tous les vents ? Eole.
19 – Combien de temps Ulysse reste-t-il sur l’île de la nymphe Calypso ? Sept ans.
20 – Quel écrivain irlandais s’est inspiré de L’Odyssée pour raconter la journée d’un petit épicier à Dublin ? James Joyce, avec Ulysse.
Bernardoo relit « La Peste » et note
dans les premières pages du roman une correspondance avec la situation
qui a précédé notre confinement général : la perplexité de tous et le
parallèle avec la guerre, le mot fléau n’ayant pas été utilisé.
En 1947, date de la publication aux Éditions Gallimard, Albert Camus écrivait :
« Le mot de « peste » venait d’être prononcé pour la
première fois. À ce point du récit qui laisse Bernard Rieux derrière sa
fenêtre, on permettra au narrateur de justifier l’incertitude et la
surprise du docteur, puisque, avec des nuances, sa réaction fut celle de
la plupart de nos concitoyens. Les fléaux, en effet, sont une chose
commune, mais on croit difficilement aux fléaux quand ils vous tombent
sur la tête. Il y a eu dans le monde autant de pestes que de guerres. Et
pourtant pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus.
Le docteur Rieux était dépourvu, comme l’étaient nos concitoyens, et
c’est ainsi qu’il faut comprendre ses hésitations. C’est ainsi qu’il
faut comprendre aussi qu’il fut partagé entre l’inquiétude et la
confiance. Quand une guerre éclate, les gens disent : « ça ne
durera pas, c’est trop bête. » Et sans doute une guerre est
certainement trop bête, mais cela ne l’empêche pas de durer. La bêtise
insiste toujours, on s’en apercevrait si l’on ne pensait pas toujours à
soi. Nos concitoyens à cet égard étaient comme tout le monde, ils
pensaient à eux-mêmes, autrement dit ils étaient humanistes : ils
ne croyaient pas aux fléaux. Le fléau n’est pas à la mesure de l’homme,
on se dit donc que le fléau est irréel, c’est un mauvais rêve qui va
passer. Mais il ne passe pas toujours et de mauvais rêve en mauvais
rêve, ce sont les hommes qui passent, et les humanistes, en premier
lieu, parce qu’ils n’ont pas pris leurs précautions. Nos concitoyens
n’étaient pas plus coupables que d’autres, ils oubliaient d’être
modestes, voilà tout, et ils pensaient que tout était encore possible
pour eux, ce qui supposait que les fléaux étaient impossibles. Ils
continuaient de faire des affaires, ils préparaient des voyages et ils
avaient des opinions. Comment auraient-ils pensé à la peste qui supprime
l’avenir, les déplacements et les discussions. Ils se croyaient libres
et personne ne sera jamais libre tant qu’il y aura des fléaux. »
Bataillon embarqué sur un bâtiment américain.
Qui suis-je?
Corps au navire US
Coronavirus
11 – D’où reviennent Ulysse et ses compagnons lorsqu’ils vivent les débuts de L’Odyssée ?
12 – Quelle est la particularité du lit conjugal d’Ulysse et Pénélope ?
13 – Que sont les Lotophages dans L’Odyssée ?
14 – De quel dieu Ulysse s’est-il attiré la rancune permanente ?
15 – Quelle faute commettent les compagnons d’Ulysse lorsqu’ils font escale sur l’île du Trident ?
16 – Que va faire Ulysse seul au pays des Cimmériens, sur les conseils de Circé ?
17 – Quelle épreuve Athéna suggère-t-elle à Pénélope pour départager les prétendants ?
18 – Quel dieu aide Ulysse en lui offrant une outre qui contient tous les vents ?
19 – Combien de temps Ulysse reste-t-il sur l’île de la nymphe Calypso ?
20 – Quel écrivain irlandais s’est inspiré de L’Odyssée pour raconter la journée d’un petit épicier à Dublin ?
Les réponses aux dix premières questions
1 – A quelle époque Homère compose-t-il L’Odyssée ? Au VIIIème siècle av. JC
2 – Comment s’appelle le personnage dont Athéna prend l’apparence pour accompagner et protéger Télémaque ? Mentor
3 – Quels monstres marins situés l’un en face de l’autre Ulysse et ses compagnons doivent-ils affronter ? Charybde et Scylla
4 – Comment s’appelle la princesse qui recueille Ulysse naufragé et le ramène au palais de son père ? Nausicaa
5 – Quelle est la particularité des Lestrygons ? Ce sont des géants anthropophages
6 – Comment sa vieille nourrice Euryclée reconnaît-elle Ulysse déguisé en mendiant ?
Par une cicatrice à la cuisse à la suite d’une blessure faite par un sanglier
7 – Comment s’appelle le chef des prétendants qui ont envahi le palais d’Ulysse en son absence ? Antinous
8 – Comment Ulysse prétend-il s’appeler lorsque Polyphème le cyclope lui pose la question ? Personne
9 – Grâce aux conseils de qui Ulysse réussit-il à contrer les sortilèges de Circé ? Du dieu Hermès
10 – Comment s’appelle le chien d’Ulysse, qui meurt juste après l’avoir reconnu ? Argos
Voici 10 questions portant sur le chef-d’œuvre d’Homère. A vous de jouer !
1 – A quelle époque Homère compose-t-il L’Odyssée ?
2 – Comment s’appelle le personnage dont Athéna prend l’apparence pour accompagner et protéger Télémaque ?
3 – Quels monstres marins situés l’un en face de l’autre Ulysse et ses compagnons doivent-ils affronter ?
4 – Comment s’appelle la princesse qui recueille Ulysse naufragé et le ramène au palais de son père ?
5 – Quelle est la particularité des Lestrygons ?
6 – Comment sa vieille nourrice Euryclée reconnaît-elle Ulysse déguisé en mendiant ?
7 – Comment s’appelle le chef des prétendants qui ont envahi le palais d’Ulysse en son absence ?
8 – Comment Ulysse prétend-il s’appeler lorsque Polyphème le cyclope lui pose la question ?
9 – Grâce aux conseils de qui Ulysse réussit-il à contrer les sortilèges de Circé ?
10 – Comment s’appelle le chien d’Ulysse, qui meurt juste après l’avoir reconnu ?
Le Violon et la graine de Potiron
Seule dans un pot
Une graine de potiron
Trouvait maintenant le temps long
Desséchée, mais épargnée
Sous un accord de violon
Elle se réveille, quelle merveille !
Et se met à rêver…
Vivaldi, je t’aime ; la vie, quel élan de Vie !
Par un beau matin de printemps
Encore frileuse, toute nue
Elle éternue
Alors en guise de cache-nez
Je la couvre de marc de café
Emmitouflée,
Dans un regain d’énergie
Se redresse, s’étire et pointe le bout de son nez…
Acclamée, sous mon regard émerveillé !
AVIS A LA POPULATION :
« J’ai pour vous, nous dit-elle , quelques recommandations :
Je vous aime tous sans distinction
Agissez avec précaution
Sachez garder vos distances
En toute bienveillance. »
Jardiniers de tout poil, de tout cœur,
Pour notre plus grand bonheur
Semez et récoltez
Des graines d’amitié
KIL
Isabelle /avril 2020
La main, sans elle on ne serait rien... écrire comme
Isabelle... dessiner comme nous... caresser la joue d'un enfant... comme
les mamies qui nous entourent... et j'en passe...
Cécile
Bataillon embarqué sur un bâtiment américain.
Qui suis-je ?
Une paire de jouets anglais en métal précieux aux sports d'hiver.
Je suis un écrivains slave.
Qui suis-je ?
deux toys au ski fait d'or
Dostoïevski Fiodor
L’autre jour au téléphone une amie chère me disait son
étonnement en constatant que dans les supermarchés alentours
on ne trouvait plus le moindre petit rouleau de papier toilette !
Mère de trois grands garçons, elle me confia qu’elle se trouvait fort
dépourvue : « comment allait-elle tenir jusqu’à la
saison du déconfinement ? ».
L’aider mais comment faire ? Alors la mémoire me revint.
Nous étions dans les années 50. Petite fille , chaque été
j’allais avec mes frères en vacances dans les Pyrénées chez pépé
et mémé, entassés dans la vieille Simca 8 ; planquée pendant
l’occupation dans un garage. Elle roulait encore, pour peu qu’on lui
trouve des pneus ! Partant de Seine et Oise nous arrivions
après 10h de route entre Poitiers et Angoulême. La recherche d’un hôtel
n’était pas si facile. Après-guerre ils étaient fort rustiques, le
petit coin était au fond de la cour. Je ne m’y rendais qu’avec crainte
accompagnée si possible de mes frères, surtout le soir. Il
est vrai que la cabane de planches disjointes laissant passer les vents
coulis, pleine de toiles d’araignées vilaines, n‘était guère engageante.
A l’intérieur on découvrait des WC à la turque, mais le plus
souvent ; posée sur un coffrage en bois, haut comme un coffre de
campagne ; une large planche percée d’un trou du diamètre des
derrières de l’époque. Le plus étonnant, ce qui nous faisait rire aux
larmes, on trouvait souvent deux trous côte à côte et une fois je m’en
souviens encore… trois ! Fixé à même le bois à hauteur de main un
clou, avec embrochée, découpée sommairement en rectangles : la
presse locale. A défaut de la lire on en comprenait vite l’usage.
Si je vous raconte cette anecdote, c’est qu’il y a là manière à
contrer les pénuries. Appliquons les recettes anciennes gratuites et
écologiques. Nous avons tous un clou qui traîne et des vieux journaux.
Après essai je vous déconseille « Télérama » trop épais, trop
glacé, et puis les mots croisés sont trop difficiles, par contre
« 20 minutes », « News », « la Gazette de la
Défense » conviennent bien : souples résistants, l’encre ne
déteint pas. Je vous joins une photo de l’installation c’est simple, à
portée de tous.
Michèle
Une paire de jouets anglais en métal précieux aux sports d'hiver.
je suis un écrivain slave.
Qui suis-je ?
Réponse à venir
Bonjour a tous les créatifs du bateau,
Ci joint un petit dessin réalisé ces jours ci, en adressant
particulièrement un coucou a ceux que je connais du groupe céramique
(qui me manque beaucoup ! )
Portez vous bien !
Amitiés
Astrid
Un confinement de 5 ans.
5
ans d' attente sans fleur pour le pied de glycine Sdf
recueilli sur un tas d' encombrants allée de la danse ; après
des soins intenses, l' attente est récompensée: 25 fleurs, dont
certaines très longues.
Le record méritant le Guiness, celle la plus basse : 60cm.
Pierre DZIUBA
Il y a un terme employé sans arrêt dans les médias que je réprouve :
« distanciation sociale ».
Le
recul pris par rapport à quelqu’un dépend-il des relations des hommes
dans la société ? du milieu social ? des couches
sociales ? etc… quand il s’agit uniquement de se protéger contre un
virus.
Pourquoi ne dit-on pas « distanciation sanitaire » ?
Janine
Merci à l'Acri jeux de nous aider à mieux vivre le confinement :
- un soir, en incarnant un fermier tentant par tous les moyens d'être le paysan le plus productif du coin;
- un autre soir, un marchand sur les pourtours de la Méditerranée, essayant de faire de l'honnête commerce.
Un grand merci donc à l'Acri jeux et à Bernard !
Lucas, Jean-François, Katerina et Simon.
Voyez, pauvres mortels, ces conquérants de la peur,
Poursuivant sans relâche les tréfonds de l'horreur,
Combattant humblement cet invisible ennemi fossoyeur,
Se pourvoyant en ultimes Hérauts défenseurs.
Honnis soient ces éternels et immanquables regimbeurs.
Honte à ces indicibles chancres moralisateurs,
Faisant fi de ce dantesque et fantastique labeur,
N’ayant foi que dans leurs propres frayeurs.
A l’exemple de ces anonymes de vingt heures,
Acclamons par une majestueuse et solennelle clameur,
La totalité de ces courageux et laborieux travailleurs.
Rappelons-nous d’une impérissable réminiscence, cette ardeur
Gigantesque déployée dans la plus inénarrable pudeur.
Célébrons en moult louanges, l’honneur de ces modernes seigneurs.
Dominique Genaud
Déjà un mois de confinement… et l’on sait toujours moins comment on va en sortir.
Comme le rappelait, il y a quelques jours, dans un grand quotidien du
soir, le philosophe allemand Jürgen Habermas, force est de constater
qu’« il nous faut agir dans le savoir explicite de notre
non-savoir ».
Cela vaut pour les gouvernants qui interrogent les scientifiques qui
sont loin de tout connaître du virus et de ses multiples effets. Mais
cela vaut aussi pour nous. Le virus donne donc raison à Socrate :
« Je ne sais qu’une chose : c’est que je ne sais rien ».
Il nous reste à faire nôtre ce propos d’Edgar Morin qui nous rappelle
que « vivre, c’est naviguer dans une mer d’incertitudes, à travers
des îlots et des archipels de certitudes sur lesquels on se
ravitaille… »
Jean-François
Faute de mercredis et vacances scolaires avec ma
petite-fille - qui aime beaucoup les séances de jeux de société à l'ACRI
où elle a pris plusieurs idées de cadeaux (Azul, Kingdomino)- c'est
elle qui m'a proposé de jouer lors de nos séances whatsapp. Par exemple
nous avons fait plusieurs parties de Puissance 4; je lui disais où
placer mes pions. Nous avons passé un bon moment virtuel, une fin
d'après-midi , après sa classe virtuelle aussi !
Nicole Vermorel vermorelnicole@gmail.com
Bravo les petits loups, votre tour est très belle, mais je suis certain que si je souffle dessus ...elle S'ECROULE !
Le Vallona, Samedi 11 avril
Magique ! Une feuille et cinq crayons.
PARODIE MUSICALE ET ÉVASION POETIQUE
Sur l’air de Gilbert Bécaud :
« ET maintenant
Que vais-je faire
De tout ce temps
Que sera ma vie ? »
Face à cette situation
Interrogation, réaction
Trouve alors une solution.
C’est magnifique
Pas de panique
A nous les mimiques ….
Gymnastique des zygomatiques !
Dans ces temps de confinement
Bailler, souffler et sourire
Pour éviter le pire
Prenez ensuite le temps
De vous ressourcer
C’est magnifique
Pas de panique
Retournons à nos classiques
A nous les mimiques
Gymnastique des zygomatiques !
Rêvez d’être acteur
De vos mondes intérieurs
Jouer Monsieur Jourdain
Peut faire tellement de bien
Molière,
En ces temps un peu pesants
Tu entrouvres l’espacement
Des barreaux de nos confinements
Alors… visez le firmament
Articulez en solo
Ou parfois en duo
Des voyelles
Et faites leur la part belle
A E I O U UU !
A nous les mimiques
Gymnastique des zygomatiques !
Soudain :
Dames Consonnes détonnent
Telles des cloches résonnent
Entraînant alors ce rythme
Qui chasse la panique
X L,M,M
OUI AMIES CONSONNES
A nous les mimiques
Gymnastique des zygomatiques !
Isabelle
Quelle superbe idée que Ponton a là ! A vous de lui
répondre mais dépéchez vous avant qu'il ne prenne toutes les
bonnes idées.
Cher Bateau ivre
Merci à toi de nous égayer, étonner, intéresser, émerveiller… par les temps qui courent.
Et que voilà une bonne occasion de contribuer enfin.
Parce que, depuis des années et des années, je te lis. Plus ou moins
distraite ou pressée mais je te lis. Et que cette idée de te
transformer, l’espace de quelques semaines sans doute, en ivresse
éphémère est une vraie bonne idée.
Moi, ce quartier, j’y vis depuis 1996. Et je l’aime. J’y suis arrivée
depuis la banlieue sud. Un peu par hasard, opportunisme professionnel.
Et puis, ma soeur travaillait à Nanterre, ce n’était pas loin. Mais
depuis, je m’y suis installée, j’y ai déménagé, de location en
appartement à moi.
Le Parc sous mes fenêtres, le RER à deux pas, le ballet des étourneaux…
Les habitudes, les gens croisés de jours en jours sans se connaître mais
assez pour se sourire. En ces temps de confinement, ce n’est que nous
ayons beaucoup d’occasions de nous promener mais, quand je sors, je fais
des photos. Des photos de ciel en lisière d’immeuble. Les arbres
verdissent à vue d’oeil et, au-delà, le ciel immense, appel aux voyages à
venir, aux espérances auxquelles s’arrimer…
En voilà une, du 28 mars 2020. Christine L.
Bien avant le début du confinement, j’ai préparé un
grand bocal de légumes lacto-fermentés. Je renouvelle pour la troisième
fois l’ opération et vous propose cette façon de réaliser des conserves
de légumes.
RECETTE DE LEGUMES LACTO-FERMENTES (niveau de difficulté : Facile ; pas de cuisson)
INGREDIENTS
3 Carottes 320g épluchées
1/4 Céleri 200g
1/4 Chou blanc 260g
1/2 Fenouil 220g
1 Betterave 200g
Graines de fenouil, Aneth
MATÉRIEL NÉCESSAIRE
bocal type le parfait stérilisé à l’eau bouillante 1,5l + bocal de 0,35l avec la quantité de légumes
dans le cas testé, quantité obtenue 1,2 kg
1) EPLUCHAGE
Epluchez soigneusement les légumes, sécher ceux-ci et les bocaux
2) RAPAGE
Râpez avec un calibre moyen les carottes, le céleri.
Émincez les autres légumes au couteau.
3) MISE EN BOCAL
Déposez les légumes râpés dans les bocaux et tassez bien avec une cuillère afin d’évacuer l’air.
Ne pas remplir à ras bord pour éviter le débordement. (laisser à 2 cm du bord)
Tassez de nouveau les légumes avec une cuillère.
4) REMPLISSEZ D’EAU SALÉE
Versez 1,5 cuillerée à soupe de sel dans un demi litre d’eau ; bien
dissoudre le sel ; remplissez les bocaux ; complétez d’eau
salée si nécessaire ; respectez les 2 cm.
5) COUVREZ D’UN LINGE
Placez dans un endroit frais pendant une à deux semaines (sans fermer
les couvercles au début car la fermentation dégage des gaz). Quand le
liquide commence à s’éclaircir, la fermentation est terminée ;
fermez et rangez les bocaux sur une soucoupe. Une semaine après, vous
pourrez les consommer tels quels.
DUREE de CONSERVATION 6 MOIS
BONNE DEGUSTATION
Inspiré du livre : les meilleures conserves et confitures par Oded schwartz édition Solar
Et par : magazine.laruchequiditoui.fr
PIERRE DZIUBA
Merci Catherine. Voyez comme avec peu de moyens : une
feuille et cinq crayons, on peut obtenir un superbe résultat. Vous
pensez ne pas savoir dessiner ? Vos gribouillis automatiques des
longues conversations téléphoniques mis en couleur, peuvent le
saviez-vous être intéressants.
Lorsque
nous apprenions l’anglais au lycée, nos professeurs nous apprenaient à
nous méfier des « faux amis », des mots qui se ressemblaient
et même parfois s’écrivaient de la même façon, mais qui avaient des sens
très différents.
C’est ainsi qu’un preservative est un agent conservateur, et qu’une licence est un permis de conduire. À savoir pour éviter des quiproquos gênants.
Eh bien, voilà un autre « ami » : savez-vous ce que
signifie confinement outre-Manche ? Accouchement. Avouez que ce
serait pas mal si notre confinement accouchait d’un nouveau monde, plus juste, plus sain, plus fraternel ! Alors ce confinement pourrait être qualifié de « good friend ».
Jean-François
Encore un bonne idée de Cécile, pourquoi ne pas l'imiter, envoyez nous vos trouvailles bricolées ou dessinées.
J’ai écopé hier d’une
amende de 135€, verbalisé par la maréchaussée, pour avoir promené
pendant une heure mes poissons rouges dans le parc André Malraux. Pourquoi
cette scandaleuse inégalité ? Ils sont tout autant que nous
confinés dans leur bocal, ils ont besoin d’air et d’horizons nouveaux !
Tant
pis pour mes poissons pour éviter de nouveau la verbalisation, je
cherche pour mes promenades quotidiennes à louer tous les matins de 10h à
11h un chien , bien élevé, pas trop actif, ni trop grand, ni trop
petit. Un chien
démonstratif frénétique sur votre jambe de pantalon et un chien
capable de vous trainer à plat ventre par sa laisse sur 50m
ne conviendront pas, vu mon âge.
Bien entendu j’ai pris une assurance.
En cas de perte je remplacerai le chien par son équivalent : même
race, même âge, déduction faite du coefficient de vétusté bien
évidemment.
Faire offre au journal qui transmettra. Pas sérieux s’abstenir.
Ce soir 2 avril 23h58
Nnous avons enregistré 631 visites sur le site dans la journée, plus de 4300 connections depuis le 24 mars et 48 contributions diverses, un record !
De quoi nous montrer satisfait, non ? Pas tout à fait, car nous
n’avons pas beaucoup de retours. Le site est-il utile, vous aide-t-il à
supporter le confinement, vous fait-il sourire… ?
Pour l’instant c’est surtout l’équipe du BI qui nourrit l’enfant,
merci à Monik, Isabelle, Geneviève, Monique, Pierre… de nous avoir
rejoint, mais pourquoi pas vous ? Le site n’est pas celui du
Bateau Ivre c’est le vôtre.
La virtuosité de Catherine et Cécile ne doit pas empêcher vos enfants de
montrer leurs dessins, et la qualité des textes de certains habitués de
l’écriture ne doit pas vous freiner pour nous raconter : vos
petits bonheurs, vos astuces, votre gestion du quotidien…
Ou simplement nous dire ce que vous pensez du site et comment nous
pourrions l’améliorer.
A bientôt de vos nouvelles L'équipe du Bateau Ivre
Bonjour
J'espère que vous allez tous bien.
En ces temps de repli il est des voix puissantes qui se font entendre
sur les ondes, comme celle hier matin d'Annie Ernaux sur France Inter.
3' d'intelligence et d'écriture précise pour mettre en mots ce que
beaucoup d'entre nous pensons.
A écouter en replay sur France Inter dans "lettres d'intérieur" d'Augustin Trapenard ou sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=QqU8lUuM-14
Ne vous privez pas de ce plaisir si ce n'est pas déjà fait....Belle journée
Sylvie
Tous les matins je fais la classe par téléphone à ma
petite fille, 12 ans. Voici son point de vue qui, vous allez vous en
rendre compte, aime beaucoup son travail de classe et a une très grande
conscience professionnelle !
"Tout d'abord, je prends mon temps pour me réveiller, du fait surtout
que je me suis couchée tard à cause de ma copine qui avait plein de
choses à me raconter. Ma mamie appelle plusieurs fois sur mon portable
depuis 9 heures mais je dors, moi! C'est franchement agaçant ce
téléphone qui sonne tout le temps ! Elle devrait comprendre !
À 10 heures trente, je me décide, bien que je me sente encore très
fatiguée, épuisée même. Je me traîne. Je l'appelle. Ma voix est
caverneuse, et ma diction pâteuse...
Moyennement contente, Mamie accepte de me donner une demi-heure pour m'habiller et petit-déjeuner.
Au bout de trois quarts d'heure, elle me rappelle, impatiente (elle
exagère un peu). Je la supplie de me donner encore cinq minutes pour
finir ma dernière tartine. Mais au bout de très peu de temps, c'est moi
qui la rappelle, car (je vous jure que cette fois, je ne l'ai pas fait
exprès) j'ai renversé mon bol de chocolat et il y en a partout !
Enfin, à midi moins le quart (c’est elle qui me le fait remarquer) je
l'appelle pour lui dire que je suis fin prête. Je me sens claire et
disponible ! Elle me répond qu'elle prépare son repas et qu'elle n'est
plus disponible, elle !
C'est vrai que je l'adore, ma Mamie ! Mais c'est fou les vieux,
avec leurs horaires fixes et qui ronchonnent tout le temps ! On ne peut
vraiment pas les bouger !"
Ceci est un histoire vraie de confinement, qui a eu lieu le vendredi 27 mars 2020. Mamie
Carpe diem
Mets à profit le jour présent.
Mots d' Horace (Odes I,II,8), qui rappellent que la vie est courte ,
et qu'il faut se hâter d' en jouir.
En 1985 – il y a 35 ans – l’écrivain colombien Gabriel
García Márquez, déjà Nobel de littérature, signait l’un de ses plus
beaux livres, après Cent ans de solitude – déjà tout un programme de lecture pour un temps de confinement ! –, un roman truculent, bariolé : L’amour aux temps du choléra (notez le pluriel, il n’y a pas qu’une vague d’épidémie…).
Un livre à lire et à relire où la mère d’un poète éconduit dit :
« La seule maladie qu’a eu mon fils, c’est le choléra », après
quoi le narrateur ajoute : « Elle confondait, bien sûr, amour
et choléra »…
Au terme du récit, ce pressentiment tardif du fiston, devenu
vieux : « Plus que la mort, c’est la vie qui n’a pas de
limites. »
À méditer, quand les bilans sanitaires vous sapent le moral…
Jean-François
Echange pour la durée du confinement :
- appartement 4 pièces traversant , orienté Est Ouest, 5ème étage,
- avec Roméo avachi, télé 55 pouces, 5 packs de bière,
- plus 3 enfants en bonne santé, hyperactifs, 2-5 et 9 ans, albums de coloriage et crayons
- contre studette meublée au Liberté, étage élevé, mais surtout sans balcon.
Faire offre au BIF qui transmettra.
Juliette
Le banc avant le coronavirus et pendant.
Respectons les distances.
Même les amoureux sont punis mais le printemps n’est pas fini !
Monique Pernoud
Le Liberté, Jeudi 26 mars
Apprentissage
19h, je pars courir. La difficulté consiste à respecter les distances
barrière car certains joggers ne sont pas toujours suffisamment
lucides.
Pour exemple, extrait d’un échange, disons un monologue, dont je vous
livre quelques morceaux choisis avec une jeune femme joggeuse qui
affirme :
« Je n’ai pas le covid-19 car j’ai été testée…
Vous avez subi un lavage de cerveau ou quoi ?
Et la conclusion :
Va te laver le cul avec de l’eau ».
Ce geste protègerait-il du Covid-19 ?
Autres questions : qu’auriez-vous répondu ? Et par ailleurs, est-ce que cette conclusion appelait une réponse ?
Geneviève
Un jour
Un jour,
une fois que tout cela sera derrière nous, le jour où nous sortirons de
nos maisons, de nos appartements, de nos… de nos cages, dorées ou pas,
un jour après la crise,
Qu'est-ce
que je raconte ? La sortie de crise, c'est maintenant ! Est-ce que, à la
faveur de ce ralentissement contraint de notre temps, de nos vies, ce
n'est pas l'occasion rêvée pour sortir de l'état de crise permanent qui
nous est imposé avec notre complicité, dans lequel nous nous laissons
entraîner ? L'occasion qu'on n'attendait pas, qu'on n'osait espérer ?
Progressivement, à la faveur des heures et des jours qui se succèdent,
utiliser ce temps qui nous est remboursé pour imaginer un avenir qui
soit autre chose que la reprise du match ?
Finalement,
se confiner, au-delà de notre contribution obligatoire et solidaire à
amortir la vague virale, n'est-ce pas la possibilité de se dire STOOOOP !
… je débranche le pilote, je reprends les commandes trop longtemps
abandonnées à d'autres, j'ai de nouveau, si peu que ce soit, prise sur
le cours de ma vie. Je recommence à l'apprécier à ma mesure, je ne
souscris plus à l'obligation implicite de suivre le mouvement ou de le
précéder. Et quand je subis, j'en ai conscience.
Et puis,
me faire une promesse, une promesse que je veux tenir. Quand ma liberté
de mouvement me sera rendue, en même temps qu'à vous, avoir conscience
de comment c'est bon, ici et maintenant. Mieux prendre le temps
d'apprécier votre compagnie, de profiter de ce choix que nous avons, les
uns et les autres, de laisser s'étirer les instants les meilleurs, les
débats passionnés, les rires complices… Savourer chaque minute comme si
c'était la dernière car, souvenez-vous, une minute a réellement été la
dernière, il y a peu : la dernière minute avant de se retirer, chacun
dans sa cellule. Vous vous en souvenez, vous, de cette minute d'avant ?
Que faisiez-vous, qu'attendiez-vous, que rêviez-vous ? A ma grande
honte, je l'avoue, de cette minute ma mémoire n'a pas gardé la trace.
Retrouver
la liberté d'aller là où je rêve : décider d'aller me perdre dans le
delta du Rhône, sentir le soleil qui se couche à travers les roseaux,
atteindre la mer qu'on découvre, là un peu plus loin derrière. Puis
continuer vers l'Italie, m'efforcer d'apprendre cette langue que j'ai
toujours aimée sans jamais la comprendre, me poser à une de ces
terrasses où tout le monde parle avec les mains, écouter les mots des
autres. Vivre cette utopie.
Voilà,
c'est tout pour aujourd'hui. Mais la possibilité de penser cela, et de
l'écrire, c'est déjà beaucoup. Portez-vous bien, et prenez soin du
temps. Vous lui devez bien ça.
Vincent
"Être confiné, ça inspire… et c'est mieux que d'expirer."
Attribué à Victor Hugo
Cela fait maintenant dix jours que, du haut de mon balcon, je ne vois
plus personne dans la rue. Plus de voiture, plus de camion, plus de
moto et surtout plus aucun être humain. La rue est déserte, la ville est
abandonnée.
Mais ce qui frappe le plus, c'est le silence, le grand silence des
villes fantômes. Jusqu'à ce matin où j'ai entendu un bruit… étrange. Je
me suis penché et j'ai aperçu une silhouette gracieuse trottinant au
milieu de la chaussée : un chevreuil. Oui un chevreuil, probablement
descendu du bois de Saint-Cucufa. D'autres animaux suivirent, des
renards, toutes sortes de rongeurs et puis un sanglier, un cerf et sa
harde de biches, venus probablement de beaucoup plus loin, Rambouillet
ou Fontainebleau.
Ce qu'ils viennent faire ? Mais simplement reconquérir ces territoires
que l'homme leur a volé. Et bientôt arriveront les ours des Pyrénées et
les loups des Ardennes ou du Jura. Restez confinés brave gens, vous leur
servirez bientôt d'animal de compagnie…
Chacun son tour, murmure le coronamachin en ricanant…
Ponton du Sérail
Le Liberté, Mardi 24 mars
La Défense et le Bois de Boulogne, sous un autre jour.
Munie d’une autorisation de sortie professionnelle ce mardi 24 mars
après-midi, je décide de remplir mes obligations à vélo. Pour
revenir d’Issy-les-Moulineaux, je traverse le Bois de Boulogne (16h30)
et La Défense (16h45). Un silence absolu tout au long de ce trajet que
je fais très régulièrement.
Pour la première fois à Paris, l’ouïe nous guide, si peu de bruit que l’on peut authentifier l’émetteur et son origine : devant, derrière, sur le côté…
Ponton du Sérail a réussi, bravo, mais quand même où avez-vous eu autant de rouleaux ?
Vendredi 27 mars,
Silence toujours, ciel bleu sans traces d’avions, et, le printemps explose !
Aux Groues, les rues sont vides, je ne vois plus les voisins.
Aux Groues, dans notre quartier, chaque maison a son jardin, et, comme chaque année, le printemps s’invite.
Le mirabellier est plein de fleurs, les abeilles bourdonnent et se
gavent, l’abricotier, par contre vit son année de repos ; nous ne
pourrons pas faire de confitures, ni porter aux voisins une parti de
notre récolte.
Chaque jour les fleurs qui se moquent du confinement envahissent le jardin.
J’ai compté quinze soucis d’une couleur orange vif, ils viennent de la Creuse et se plaisent à Nanterre !
Quant aux pâquerettes, j’ai refusé de les compter, et si je veux,
en tirant leurs pétales, vérifier la qualité de mon amour :
« Je t’aime, un peu, beaucoup, à la folie... » je n
aurai pas assez de ma vie entière pour les interroger.
Les tulipes rouges, roses, oranges, jaunes, violettes, se balancent sur
leur fine tige. Mystère pour moi, elles apparaissent chaque année dans
des coins inattendus !
La pie, grande dame de nos jardins n’a pas le droit de voler les noix du jardin qui sont préparées pour les mésanges.
Les moineaux préfèrent les miettes de pain qui leur sont éparpillées dans l’herbe.
Et les chats du quartier traversent chaque jour le jardin, ils
suivent sagement le chemin pavé, s’arrêtent un moment pour boire l’eau
du seau rouge qu’ils partagent avec les oiseaux.
Madeleine
"Être confiné, ça inspire… et c'est mieux que d'expirer."
Attribué à Victor Hugo
Pour m'occuper, je fais des mots croisés. Mais sur internet, ceux que
l'on trouve sont souvent médiocres. Alors j'ai décidé de me lancer
moi-même dans la production de mots croisés et j'ai l'immense plaisir,
l'incommensurable honneur de vous offrir mon premier "bébé",
gratuitement et sans publicité !
Mieux : comme vous le savez sans doute, en matière de mots croisés,
le nec plus ultra est de les faire avec le moins de cases noires
possibles. Alors tenez-vous bien, mesdames et messieurs, je frappe un
grand coup dès mon premier essai : le mien n'a AUCUNE case noire. Oui,
vous avez bien lu, AUCUNE case noire.
Mais rassurez-vous, pour ne pas vous confronter à un problème trop
difficile qui vous prendrait des heures et des heures (même si vous
n'avez que ça à faire), j'ai mis des définitions assez simples : avec
juste un dictionnaire en 10 volumes, vous devriez trouver les bonnes
réponses.
Bon, évidemment, il n'est pas très grand, je n'ai pas voulu vous infliger un pensum trop ardu…
Alors voilà :
Réponses dans le prochain
Ponton du Sérail
Catherine a transféré une partie de son atelier
parisien dans sa cuisine, elle nous invite, privilège rare, à découvrir
les différentes étapes de la création d'un dessin !
"Être confiné, ça inspire… et c'est mieux que d'expirer."
Attribué à Victor Hugo
J'ai cru comprendre que le coronamachin ne pouvait pas être transmis
par les animaux qui nous tiennent compagnie, chien, chat ou autre
alligator. Moi je veux bien mais deux précautions valent mieux qu'une.
Alors je vous fais la recommandation suivante : après être allé promener
Médor ou quand Mistigri rentre de la rue, nettoyez-le à fond en le
plongeant pendant une heure dans une bassine pleine d'eau additionnée
d'une bonne dose de détergent.
Comme le coronamachin adore l'humidité, il faut ensuite sécher
soigneusement votre bestiole. Le plus efficace est sans doute de le
faire passer dans le sèche-linge (programme "délicat", faut pas exagérer
quand même…). Mais si vous êtes pressé, le micro-onde offre une
solution rapide : 10 minutes par kilo à puissance maximale devraient
donner un bon résultat.
Cela dit, vous pouvez aussi décider de changer d'animal de compagnie et
adopter un coronamachin… Mais alors soyez gentil, gardez-le chez vous !
Ponton du Sérail
De la neige fin mars, mieux vaut rester au chaud confiné !
"Être confiné, ça inspire… et c'est mieux que d'expirer."
Attribué à Victor Hugo
J'ai entendu dire que si quelqu'un toussait dans la rue, le
coronamachin pouvait survivre quelques temps sur la chaussée et se
retrouver collé sous vos chaussures si vous passez par-là.
Je pense donc me rendre utile en vous faisant la recommandation suivante
: quand vous rentrez de vos courses ou de votre petite promenade, ne
léchez pas vos semelles ! Abandonnez cette habitude, même si le goût du
caoutchouc est pour vous ce que la madeleine était à Proust. Et si vous
êtes vraiment accro, sucez plutôt des élastiques… Enfin, moi je dis ça,
c'est pour vous…
Ponton du Sérail
Qui donc réussira à faire la plus haute tour de Légo ??égo ?
Les Groues, Dimanche 22 Mars.
Aucun bruit, les avions ne volent plus, les voitures ne roulent pas,
dehors je n’entends plus de conversations, ni les rires des enfants,
c’est à peine si les oiseaux se font entendre.
Les grues du chantier Eole sont sagement alignées depuis trois jours.
Même le vent n’ose plus agiter les jeunes feuilles des arbres.
Tout se tait, rien ne bouge, c’est Dimanche. Le printemps a fait
verdir les arbres, les fleurs se sont répandues au milieu de l’herbe,
pissenlits, pâquerettes, primevères, et fleurs sauvages, le soleil perce
par moments.
Aux Groues, les rues sont vides. Que font les habitants, les enfants, les jeunes ?
Chacun chez soi, un temps qui sera long, un temps hors du temps
habituel, un temps pour se vider de notre assurance, pour ressentir le
vide, pressentir que l’essentiel il faut le trouver, l’imaginer, qu’il
faut vivre le présent.
Se faire plaisir ou bien faire plaisir au conjoint et
enfants c’est important. Pour ce faire je vous propose la recette du
clafoutis à l’ananas.
Ingrédients :
- un ananas
- 4 œufs
- 60 g de sucre en poudre
- 50 g de farine et une pincée de sel
- 20 cl de crème fraîche liquide
- 15 cl de lait
- 20 g de noix de coco râpée.
Préparation :
- Peler et couper l’ananas en dés
- Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6)
- Beurrer un moule à gratin ; couvrir le fond avec les dés d’ananas
- Dans un saladier, mélanger le sucre et les œufs puis ajouter la
farine, la pincée de sel, la crème et le lait. Bien mixer le tout
- Verser la préparation dans le plat
- Ajouter la noix de coco
- Enfourner le plat pendant 50 min.
Laisser refroidir le clafoutis avant de servir.
Bon régal !
Janine
Mardi 24 mars,
Bonjour aux habitants du Liberté
Depuis une semaine, je raconte sur internet pour des
« enfants confinés » de 7-12 ans. Ils adorent. J’ai déjà
fait trois racontées.
Je me mets devant ma webcam et ça dure de 15 à 20 mn. J’ai déjà raconté :
« le chien dans la taïga », « la soupe aux
cailloux » et « les trois fileuses » de Grimm.
Je peux accueillir jusqu'à 100 ordinateurs sur l'application "zoom"
(je fournis le mode d'emploi par mail, hypersimple). Actuellement, j’ai
70 personnes inscrites un peu dans toute la France, il y a encore de la
place.
Pour vous inscrire, il suffit de m’envoyer un mail à « delivre.fran
[chez] gmail [point] com » en écrivant "contes". Avec votre adresse
mail, je pourrai vous lancer l'invitation en vous donnant le lien
internet.
"Badass" Grand-père (François Delivré)
Le Vallona, Jeudi 19 mars,
Monik nous offre ces fleurs
Je commence à posséder quelques réflexes dans la rue quand je sors faire des courses :
- si je croise une personne, je m’arrange pour que la distance qui nous
sépare soit de presque 2 m (ce qui est difficile à Franprix, entre les
rayons)
- si j’ai la chance de voir un visage connu, je salue par un signe de la main et j’échange quelques mots en restant à 2 m.
Chaque fois que je regagne mes pénates je me lave avec application
les mains avant de retirer mon manteau ; je désinfecte les poignées
que j’ai touchées.
Il ne faut pas oublier que des parties communes de l’immeuble peuvent être contaminées par le virus. En particulier
- les poignées des portes des halls
- les boutons des ascenseurs.
Dans certaines cages les ascenseurs ne permettent pas de garder la
distance d’éloignement d’au-moins 1 m ! Faut-il descendre ou bien
monter à pied ? Sinon faut-il attendre que l’ascenseur arrive vide
pour y monter.
Si c’est après être allé à la boîte aux lettres, lavez-vous les mains en rentrant…
N’oublions pas que les porteurs sains existent, qu’ils ne clignotent pas !
Bon courage à tous ! Prudence !
La prévoyante
Nanterre, Jeudi 19 mars,
Allo !
Mon corps est confiné
Mais mon cœur déserteur
Couche sur le papier
Des signes d'amitié
Dans ce Big-Bang décisionnel
Une sagesse réactionnelle
Solidarité et liberté de s'exprimer
Des actes de Résistance dans ce monde de guerriers
Alors à nos plumes et crayons
Écrivons et communiquons
Et nous préservons
merci, merci, merci
Isabelle